"I'm siiiiigin' in the rain, just siiiiingin' in the rain, what a glorious feeling..."
"...I'm haaaaappy again"
(On va s'arrêter tout de suite avant que cet article ne se transforme en karaoké improvisé devant mon ordinateur)
La Philharmonie de Paris présente depuis le 19 octobre dernier une exposition entièrement dédiée aux comédies musicales, et ce pour le plaisir des yeux (et des oreilles bien entendu). Elle s'attache à retracer l'histoire du genre à travers les décennies, établissant un panorama très large de films à l'intérieur duquel le spectateur est invité à déambuler.
Dès le début du parcours, nous sommes entièrement plongés au sein de l'univers enchanté des films musicaux au travers de la voix de Gene Kelly qui résonne durant tout le long de la visite comme un chant sortant tout droit d'une autre dimension : celle où tu peux chanter et danser avec ton parapluie sans crainte d'être jugé. On trouve même à l'entrée des costumes pour ceux et celles qui souhaiteraient se déguiser avant de pénétrer dans ces mondes imaginaires, nous immergeant d'emblée dans l'atmosphère onirique de l'exposition.
Son point fort réside sans aucun doute dans son interactivité puisqu'elle propose un écran géant central dont les musiques et chorégraphies s'enchainent les unes après les autres, tirées de films divers : Les Demoiselle de Rochefort, Grease, West Side Story, Dancer in the Dark... Autant de long-métrages aux chansons entrainantes face auxquelles il est presque impossible de rester immobile. On y trouve même une petite initiation aux claquettes : de quoi pouvoir tenter de se sentir comme Ryan Gosling et Emma Stone dans La La Land (et puis comme je l'ai dit, le cadre est temporellement celui d'une comédie musicale donc profite, personne ne te jugera).
Le prêt d'un casque à l'entrée permet également de pouvoir écouter de multiples bandes-son et interviews au fil du parcours sans créer un brouhaha avec l'écran géant. Je dois avouer que je m'attendais à voir davantage de costumes et d'accessoires puisque leur nombre demeure très pauvre, mais l'exposition reste un réel plaisir auditif et visuel au cours duquel je me suis simplement laissée guider, bercée par ces mélodies rêvées.
L'évènement prenant fin le 27 janvier, il te reste donc deux semaines pour te rendre à la Philharmonie si tu as envie d'une petite plongée dans l'univers joyeux des films musicaux, que je ne peux que te recommander...!
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