Le Musée du Luxembourg présente depuis le 12 septembre dernier une exposition sur Alphonse Mucha, artiste tchèque emblématique de l'Art nouveau des XIXe et XXe siècles. D'abord célèbre pour être l'auteur d'affiches théâtrales à Paris, en particulier pour la comédienne Sarah Bernhardt, il est également à l'origine de nombreuses peintures, sculptures, publicités, photographies... Toute une diversité d'oeuvres que le musée offre à voir au spectateur.
Ni trop courte, ni trop longue, l'exposition suit un ordre chronologique et thématique quant au parcours de Mucha à travers six pièces aussi riches les unes que les autres. Les explications sont claires et synthétiques, nous informant de manière efficace sur son chemin artistique sans rentrer dans la surabondance d'anecdotes futiles et passagères.
Cette rétrospective m'a offert l'opportunité de découvrir un homme dont j'avais peu entendu parler jusqu'alors et dont j'ai de suite apprécié le style, entre figures féminines, couleurs pastelles et fleurs à tout va. J'ai trouvé que son art était non sans évoquer les tableaux d'un autre peintre de l'Art nouveau, l'autrichien Gustav Klimt, dont l'Atelier des Lumières propose d'ailleurs une exposition prolongée jusqu'au 6 janvier (pour retrouver mon avis sur les expositions de l'Atelier des Lumières, c'est par ici).
L'Epopée slave, série de vingt tableaux sur l'histoire du peuple si bien présentée à travers un diaporama riche en détails picturaux, offre un sentiment de frustration puisque l'exposition n'en offre "que" d'authentiques dessins préparatoires, le cycle étant actuellement exposé à la Maison de la Municipalité à Prague en attendant d'avoir son propre lieu d'exposition au Musée lapidaire.
Toutefois, les oeuvres présentes à Paris restent nombreuses et variées, permettant ainsi l'obtention d'un panorama complet de la carrière de l'artiste tchèque aux multiples talents.
Le Musée du Luxembourg offre donc une exposition intéressante et plutôt bien garnie, à aller découvrir avant le 27 janvier...!